Missions

Plusieurs missions franco-catholiques ont été établies des années 1840 jusqu’aux années 1880. Une mission composait typiquement d’une église et paroisse, ensuite on introduisait souvent une école. Dans quelques exemples, on a ouvert un hôpital, un orphelinat, ou même un centre de soins pour personnes âgées. Les Oblats de Marie-Immaculée ont fondé les missions établies après 1847, mais ils s’appuyaient lourdement sur les ordres religieux tels que les Soeurs Grises, les Soeurs de l’Assomption, les Soeurs de la Charité de Notre Dame d’Évron, les Fidèles Compagnes de Jésus et les Filles de la Croix pour réussir. Ces missions ont constitué la base des communautés métisses et francophones en Alberta, tels qu’à Saint-Albert, Saint-Paul, Lac La Biche, pour nommer quelques-unes.

Confédération

L’Alberta est devenue une province canadienne en 1905, mais elle s’est jointe au Canada comme partie des Territoires du Nord-Ouest (TNO) en 1870. Le gouvernement provisoire de Louis Riel a négocié l’entrée en confédération du Manitoba et des TNO muni d’une Proclamation royale (1869) pour la protection de droits linguistiques, religieux et à la propriété acquis et existants dans la grande région. L’article 110 a été ajouté à la Loi sur les Territoires du Nord-Ouest a été amendée en 1877 pour le bilinguisme législatif et judiciaire du territoire. Mais en 2015 dans la décision Caron, la Cour suprême du Canada a jugé que gouvernement de l’Alberta n’est pas tenue à respecter ces droits parce qu’ils n’ont pas été inscrits explicitement dans la Loi sur l’Alberta en 1905.

Colonisation

La mission de Saint-Albert (déménagée de Lac Saint-Anne) est la première colonie non-fortifiée albertaine et elle a été fondée par les Métis qui se sont établis sur des lots de rivière adjacents à la rivière Esturgeon et les Canadiens français qui se sont joints par après. La colonisation francophone a pris de l’ampleur après 1870. Les frères Lamoureux étaient parmi les premiers d’une vague de colons francophones venus en Alberta de 1870 à 1920. Malgré les attentes élevées envers le Québec d’envoyer des colons en grand nombre, un très grand nombre de colons francophones dans cette période sont venus des États-Unis et de l’Europe. Vers 1885, le français était la langue de la plupart des résidents non-autochtones au nord de l’Alberta, mais par 1916, ils n’étaient que 5% de la population. Aujourd’hui, les francophones forment un peu plus que 2% de la population, même le nombre brut de parlants Français augmente de beaucoup et l’Alberta se classe au troisième rang en termes de population francophone provinciale la plus grande à travers le Canada.