Depuis temps immémorial, c’est à dire, dès que l’habitation du territoire que l’on nomme aujourd’hui Alberta fut possible, des sociétés autochtones y ont demeuré. Leurs descendants ont formé des nations ayant pour noms : Nehiyaw (Cris), Déné, Tsuu T’ina (Sarcee), Siksika (Pieds-Noirs), Nakoda et Chipewyan, etc. Nombre d’entre elles assistèrent à la venue des Français. Ils tissèrent des liens commerciaux, diplomatiques, mais aussi de parenté. Puis, au 19ième siècle, vint la période de colonisation massive d’Européens en Alberta et sur les Prairies au cours de laquelle des traités numérotés furent signés liant les nations autochtones et le gouvernement canadien. L’Alberta se trouve sur les territoires des traités 6, 7 et 8. Ils permirent à ce dernier de s’emparer sans accroc des terres qu’il destinait à la colonisation. Cette colonisation fut appuyée par une politique d’assimilation culturelle des nations autochtones dont les fers de lance furent l’acculturation et la coercition économique. Cette violence exercée à leur endroit fut dévastatrice. Toutefois, fortes d’une reconnaissance de leurs droits et des torts qui leur ont été faits, ces nations s’affirment davantage aujourd’hui et rétablissent leurs pratiques culturelles ancestrales.