Les commerçants anglais et les voyageurs et engagés français ont utilisé différentes méthodes pour se procurer de biens auprès des Premières Nations. La Compagnie de la Baie d’Hudson avait tendance à construire de grands avant-postes fortifiés sur la Baie d’Hudson pour accueillir les délégations qui leur apportaient des fourrures. Tandis que les voyageurs Canadiens et les Français plongeaient plus loin à l’intérieur du territoire et établissaient des liens diplomatiques et économiques avec les bandes des Premières Nations. Il était assez courant pour un voyageur de s’établir pour l’hiver et de marier une femme autochtone “à la façon du pays” qui restait dans sa communauté pour élever leurs enfants. Ils apprenaient les savoirs traditionnels de la mère et l’instruction religieuse et linguistique par l’influence du père. Graduellement, ces relations ont donné naissance à une nouvelle génération de personnes avec une identité métissée hybride mais unique et distincte. Dans l’exemple de la langue, un Métis pourrait parler le nehiyawawin (cri) ou l’ojibwé, le français, ou un amalgame nommé le Michif. Éventuellement, une nation métisse multilingue et diversifiée, dotée d’un programme politique et économique distinct et inhérent a émergé. Le Métis le plus célèbre de l’histoire est Louis Riel, pendu pour trahison après avoir introduit le Manitoba et le Nord-Ouest au Canada dans une tentative de protéger les droits linguistiques, religieux et de propriété des Métis franco-catholiques.