Entre 1885, la population francophone représentent le tiers des langues colonisatrices et 60% dans le nord de la province. Il est à noter qu’il y a un certain nombre de Premières nations qui peuvent parler le français, mais ils n’ont pas été énumérés pour la langue. Le français a perdu beaucoup de force dans les 30 ans qui ont suivi, parce que le Canada a réussi à organiser une immigration de plus de 3 millions de nouveaux arrivants vers l’Ouest. Entre 1885 et 1921, l’Alberta a passé d’environs 15 500 à presque 600 000 résidents, tandis que la population francophone a passé de 2 000 à environs 25 000. Un très grand nombre des nouveaux arrivants francophones étaient des Canadiens français qui ont tenté leur chance dans les villes industrielles de la Nouvelle Angleterre et ont saisi l’occasion de s’établir à nouveau sur des terres agricoles situé dans des enclaves francophones comme Saint-Albert, Vegreville, Plamondon, Morinville, Legal, Beaumont, Bonnyville, Saint-Paul et ainsi de suite. Une autre tranche de la population quittait la France et la Belgique pour les mêmes raisons pour s’établir dans des villages comme Trochu et Bellevue.